Pour cette nouvelle critique d’un drama japonais, j’avais envie de revenir sur Watashi wo Hanasanaide. Une intrigue assez triste et qui pourtant, parle d’un sujet ô combien captivant, avec un trio d’acteurs au top !

Titre original : Watashi wo Hanasanaide / わたしを離さないで

Titre alternatif : Never Let Me Go

Genres : drame – médical - romance

Chaîne de diffusion : TBS

Première diffusion : du 15 janvier au 18 mars 2016

Épisodes : 10 x 45 min

➶Synopsis➶

Il y a vingt ans, dans un pensionnat, Kyoko, Miwa, Tomohiko et d'autres enfants reçoivent une éducation particulière mettant notamment l'accent sur le dessin. Horie Tatsuko, jeune enseignante, vient d'arriver dans l'établissement et commence rapidement à avoir des doutes. Alors, qu'elle en fait part à Kamikawa, la directrice, cette dernière réunit la classe de Kyoko pour mettre les choses au clair. Les enfants qui sont ici sont nés spécialement pour accomplir une certaine mission.

➶Acteurs principaux➶

• Haruka Ayase (Kyoko Hoshina)
• Haruma Miura (Tomohiko Doi)
• Asami Mizukawa (Miwa Sakai)

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Le récit démarre fort, en nous propulsant instantanément dans le quotidien d'enfants reclus du monde extérieur et avec une lourde tâche à accomplir. On les voit ainsi, grandir tout en apprenant par la suite un secret pour le moins révoltant... ils sont nés pour mourir en donnant leurs organes aux autres ! Sous ce concept plutôt sordide et malsain impossible cependant, de s'arrêter là tant cela est prenant et bien introduit. D'ailleurs, le sujet abordé fait beaucoup réfléchir le spectateur. Que ce soit, sur la nature humaine, ou notre vision de la chose. Le pitch aurait pu se classer dans la catégorie SF  pourtant, il n'est pas si loin de certaines thématiques bien réelles.

La série, ne se contente pas de dévoiler une histoire donnant des frissons dans le dos. Non, le jeu des acteurs ajoute un cachet indéniable au reste. Les protagonistes ont ainsi, leurs personnalités propres et une certaine intimité les relient. Kyoko est notamment, celle qui subit et la plus est fascinante puisqu’on s’identifie rapidement à elle. A contrario, de son amie Miwa véritable peste, possessive et souffrant de jalousie maladive… Quant à Tomohiko, il se trouve pris en tenaille au milieu des deux amenant enfin, son lot de dispute ! On a de ce fait, une bonne base pour des questionnements incessants et sur l’avenir incertain qui les attends…

Ce drama m’a littéralement scotché sur place, bien que n’ayant pas lu l’originale. Outre l’intrigue et les acteurs, la réalisation a su apporté une ambiance et un rendu à la hauteur. Chaque changement ou évolution à son lot de scènes marquantes. La complémentarité des acteurs, fait que l’on s’attache finalement, à chacun nous dévoilant petit à petit un masque qui se brise. La thématique sur le don d’organes nous touche et nous interpelle. Tout comme Manami (une amie de Kyoko) qui aide à dévoiler une partie de la machination. En bref, que ferions-nous à la place de ses donneurs non volontaires ? Faut-il brisés l’avenir des uns aux profits d’autrui ? Tant de questions, qui méritent votre intérêt !

➶Trailer➶

En ce milieu de semaine, voici un petit sandwich japonais bien connu des adeptes de manga et drama. Facile et rapide à réaliser quand on a un petit creux !

(boulette de riz gluant)

 ◈Ingrédients◈

Pour le riz japonais

• 450 gr soit 3 verres de riz rond blanc (japonais ou à défaut du riz rond italien)
• 60 cl d’eau soit 3 verres

Vous obtenez ainsi

• 2 bols de riz cuit (pour 4 onigiri)

Trois garnitures aux choix :

• ¼ de boite de thon au naturel et 3 cuillères à soupe de nori en paillettes
• 2 umeboshi dénoyautés (prune salée) et ½ feuille de nori coupée en 4 bandes
• 1 tranche de jambon hachée et 2 cuillères à soupe de petits pois cuits

Onigiri :

• du sel pour le façonnage

Pour 2 à 4 personnes / Préparation du riz : 15 minutes et cuisson : 12 minutes / Façonnage : 5 à 10 minutes selon votre dextérité

-> Le riz :

1. Rincez le riz dans plusieurs eaux de lavage jusqu’à ce que l’eau soit limpide. Si vous avez le temps laissez-le reposer une trentaine de minutes dans son eau de cuisson.
2. A défaut, égouttez-le et mettez-le dans une casserole avec de l’eau.
3. Couvrez, portez à ébullition puis laissez cuire douze minutes à feu très doux.
4. Retirez la casserole du feu et laissez reposez dix minutes à couvert. Il vous faudra ensuite attendre qu’il refroidisse avant la confection des boulettes de riz.

-> Les onigiri :

Pour la première garniture, égoutté le thon et émietté-le avec les paillettes de nori. Mélangez-le tout délicatement au riz afin de ne pas l’écraser.

1. Saupoudrez d’un peu de sel vos mains humidifiées. Puis prélevez ¼ de riz en le compactant légèrement afin de former un triangle : l’astuce est de tourner le triangle entre ses mains de façon à avoir une pression homogène sur les trois bords.
2. Réalisez les trois autres onigiri de la même façon.

Pour la seconde garniture, reprendre à l’étape 1 ci-dessus.

1. Exercez une légère pression au centre du triangle et y placer ½ umeboshi.
2. Placez une bande d’algue à la base de l’onigiri pour la finition.

Pour la dernière garniture.

1. Mélangez la tranche de jambon hachée et les deux cuillères à soupe de petits pois cuits avec une pincée de sel.
2. Reprendre à l’étape 1 de la première garniture pour la confection des triangles.

◈Variante ◈ vous pouvez également faire des onigiri rond et d’autres garnitures à votre convenance !

Source : Les bases de la cuisine japonaise

Bon appétit et j’attends vos retours.

Ce week-end, je reviens sur Meiji Tokyo Renka un anime shojo traitant du domaine fantastique, mais surtout remplit de romantisme ! Entre voyage dans le temps et grand amour, le programme s’annonce palpitant.

 Titre original : 明治東亰恋伽 (TV)

Genres : romance – voyage temporel - historique

Studio d’animation : TMS Entertainment

Première diffusion : du 09 janvier au 27 mars 2019

Plateforme de diffusion : MANGA ONE BY GAME ONE

Épisodes : 12

•◦❥• Synopsis •◦❥•

Ayazuki  Mei est une lycéenne qui peut entendre les fantômes depuis l’enfance. Cependant, à cause de cette faculté, elle s’est isolée des autres. Un jour, de pleine lune rouge, celle-ci rencontre Charlie, un magicien. Mei est  alors, transportée à la période Meiji où elle manque de se faire écraser par la calèche de Mori Ougai et Hishida Shunsou. Ce dernier décide de l’héberger, le temps que Mei retrouve la mémoire faisant de celle-ci sa fiancée. La jeune femme découvre ainsi qu'elle est une " Tamayori " (quelqu'un qui peut voir les fantômes), une compétence très appréciée. Mei pourra-t-elle revenir à son époque ? Que deviendra son amour pour Ougai ?

•◦❥• Seiyu principaux •◦❥•

• Daisuke Namikawa (Ogai Mori)
• KENN (Shunso Hishida)
• Morohoshi  Sumire (Ayazuki Mei)

La série n’a rien de bien révolutionnaire, il faut bien l’avouer puisqu’on y retrouve une intrigue classique ou une jeune femme se retrouve entourée de bishonen (beaux garçons). On les découvre ainsi, au fur et à mesure des épisodes à travers leurs histoires secondaires. L’héroïne qui semble naïve et manquant de confiance en elle, prend par la suite une certaine assurance dans ce nouveau monde, pas si inconnu que cela… Au niveau du design, il reste dans les standards habituels certes, pourtant il est assez séduisant quand on apprécie ce registre un brin fleur bleue. De ce fait, c’est un récit typique au genre et ne sortant pas du lot voir passe partout. Clairement, c’est agréable cependant il sera rapidement oublié ! Toutefois, les OST sont superbes chacune ayant sa particularité comme par exemple, l’opening aux sonorités très jazzy.

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•◦❥• Trailer •◦❥•

Un petit anime qui plaira aux plus romantiques, je n'en doute pas ! Et n'hésitez pas à me conseiller les vôtres.

Aujourd’hui, je vous présente non pas un, mais trois boy’s love des auteurs UNOHANA. On y parlera ainsi, de belles romances, d’effort pour l'avenir et du  quotidien de plusieurs couples en devenir !

 Titre original : 銀座ネオンパラダイス

Titre alternatif : Ginza Neon Paradise

Genre : historique - romance - homosexualité

Type : yaoi 

Éditeur :  Taifu Comics 

Date de parution : 27 septembre 2018

Nombre de volumes parus : 1 / 1

Prix : 8.99€

•◦❥• Synopsis •◦❥•

Tokyo, quartier de Ginza, 1948. Aoi, au bord du désespoir, attend le retour de son ami d’enfance Takahiko depuis la fin de la guerre. Celui-ci débarque un jour sans crier gare et lui avoue nonchalamment qu’il est revenu depuis deux ans, mais qu’il n’a pas trouvé le temps de le prévenir… Aoi explose de rage, lui n’a pas été capable d’oublier la nuit qu’ils ont passée ensemble avant son départ. Qu’est-il arrivé à son ami après la guerre ? Pourquoi n’a-t-il donné aucun signe de vie ? Désormais, Aoi veut des réponses aux nombreuses questions qui le tiraillent.

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L’intrigue est vraiment intéressante exploitant les thèmes de l’après-guerre et de la séparation. On y retrouve ainsi deux amis enfances ayant une attirance mutuelle pourtant, ce n’est pas aussi simple que cela vue le contexte. Le duo de mangaka a eu la bonne idée de revenir sur un Japon méconnu dont les décors sont maîtrisés ; tout comme les métiers. Cependant, le chara design des héros manque d’originalité et de finesse notamment dans les ébats amoureux assez brouillon ! L’histoire est agréable sortant des clichés. On aurait apprécié avoir un vrai rival pour Takahiko…

• Extrait 

Titre original :  Inu to Kake Tsuki /犬と欠け月

Titre alternatif : La Passion du Ring

Genre :  sport - romance - homosexualité

Type :  yaoi 

Éditeur :  Hana Collection

Date de parution : 2017 / 2019

Nombre de volumes parus : 2 /3

Prix : 7.95€

•◦❥• Synopsis •◦❥•

 Forcé de mettre un terme à sa carrière de boxeur suite à une blessure à l'œil, Kazuya Shôji est à présent entraîneur dans le club qu'il fréquentait. Il y a plusieurs années, il a accepté de s'occuper de Gaku, un jeune garçon au passé sombre qui semble lui vouer un véritable culte. Avant un match important, Kazuya propose à Gaku de le raser intégralement pour l'aider à perdre quelques grammes supplémentaires et ainsi atteindre le poids réglementaire de sa catégorie. Kazuya s'approche alors du bas ventre du jeune homme et décide de le taquiner un peu, mais il va très vite sentir le désir monter en lui et, bientôt, il lui sera impossible de faire machine arrière...

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Le pitch nous invite à la découverte du milieu de la boxe au travers de ses deux héros. Un contexte séduisant, de par la virilité de ce sport demandant, rigueur, concentration ou encore maîtrise de soi. Outre cet univers, c’est surtout ce couple qui nous emporte. En effet, Gaku et Shôji sont comme le reflet d’un miroir. L’un admirant son coach et le second voyant son rêve de nouveau prendre vie. Globalement, le scénario est plausible bien que toutefois, prétexte à de nombreuses scènes osées. Composé de deux tomes, ce bl nous laisse cependant, sur notre faim puisque le postface annonce une suite…

 Titre original : Koe wa Shite Namida wa Mienu Nure Karasu / 声はして涙は見えぬ濡れ烏

Titre alternatif : A Raven That Cries But Sheds No Tears

Genre : romance - quotidien - homosexualité

Type : yaoi 

Éditeur : Hana Collection

Date de parution : 08 janvier 2018

Nombre de volumes parus : 1  / 1

Prix : 7.95€

•◦❥• Synopsis •◦❥•

 Aizawa Seiji, beau, sociable et nonchalant, est récemment tombé sous le charme de son voisin, Ugôda Rin. Celui-ci, qui fréquente la même université, est pourtant du genre ronchon et caractériel. Et c’est sans compter ses difficultés familiales, que les rumeurs se plaisent à rapporter, car Rin est l'héritier bâtard d’un grand groupe financier. Mais dans la chaleur de l'été, au milieu du chant des cigales et de l’atmosphère humide de Kyôto, Aizawa aura peut-être l’occasion de pousser Rin à s'ouvrir aux autres…

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Le duo de mangaka m'avais donné envie de suivre ses autres récits. Et je me suis donc, laissé tenter. L'histoire ici est certes moins fouillé et plus classique, voir même ordinaire pourtant on accroche facilement. Les deux protagonistes ayant leur personnalité et  leur problème. Il n’en reste pas moins que cela rend le couple mignon et attachant car, ceux-ci se pose pas mal de questions. A savoir sur leur sexualité, leur avenir et le regard d’autrui. De plus, nous ne sommes pas déçus du côté des illustrations toujours aussi détaillées et avec des moments d’intimités riches en émotions pour le lecteur ! Seul petit bémol, il s’agit du spin-off de Hybrid " Stardust " qui n'est malheureusement pas traduit en France.

N'hésitez pas à me donner vos impressions et à m'indiquer vos yaoi favoris.

Aujourd’hui, on fait la lumière sur le K-Drama Distorted. Un récit sous forme d’injustice, de médiatisation et de soif de savoir !

Titre original : Jojak / 조작

Titre alternatif : Falsify

Genres : Drame– Action - Thriller – Juridique

Chaîne de diffusion : SBS

Première diffusion : du 24 juillet au 12 décembre 2017

Plateforme de diffusion : Dramapassion

Épisodes : 16 (32 x 35 min)

✎Synopsis :

« Les seuls en Corée à pouvoir prouver la véracité d'un fait c'est la presse et la justice. »

Dans notre société, le journalisme a perdu de son intégrité et les journalistes ne sont plus uniquement en quête de la vérité, quitte même à la falsifier. Han Moo-Young, ancien athlète olympique de judo médaillé d'or, a vu sa carrière ternie par une fausse accusation. Suite à la mort de son frère, journaliste et dans le but de le venger et découvrir la vérité, il va prendre l’identité du Chacal, un journaliste prêt à tout ! Plongez au coeur d'une histoire Falsifiée, au côté de Han Moo-Young, Lee Seok-Min, journaliste et ancien collègue de son frère et de la procureur Kwon So-Ra.

✎Acteurs principaux :

• Namgung Min (Han Moo-Young)
• Yu Jun-Sang (Lee Seok-Min)
• Uhm Ji-Won(Kwon So-Ra)

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Le drama nous guide aux côtés de plusieurs personnages, dans une quête qui s’annonce perdu d’avance, mais qui pourtant interpelle. Le milieu du journalisme a été mainte fois, exploité dans diverses séries, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Nous avons, ici une intrigue intéressante suivant deux camps acculés par le système. Ainsi, Moo-Yong se reconverti en « journaleux » afin de dénoncer la falsification de la presse. Alors que So-Ra, une procureur intègre est dénigrée par son patron car, jugé trop droite ! Seok-Min n’est pas en reste puisqu’étant également, en plein cœur de ce tumulte mêlant argent sale et vérité dissimulée.

Ses trois protagonistes, tiennent de ce fait la lourde charge de donner vie à une histoire proche d’un certain réalisme. Et ils remplissent plutôt bien leur mission, à eux trois chaque rouage se dévoile aux fils de la série. L’injustice dont font face ses derniers, attire notre sympathie et notre respect. Le camp des corrompus n’est d’ailleurs pas mal non plus, n’hésitant pas à faire parler de lui tout en mettant notre trio face contre terre. Les héros sont loin de se laisser abattre, les épreuves et les situations bien que répétitives, rendent le tout captivant. Je tiens toutefois, à souligner que bon nombre de personnage secondaire, apporte un brin d’humour non négligeable au récit !

Nous sommes, toutefois déçus par ce drama qui malgré une bonne intrigue et un bon casting reste classique et déjà-vu, quand on n’est addict au genre. La trame de départ,  reste cependant, captivante que ce soit le milieu du journalisme, celui des procureurs ou l’organisation dont on ignore tout. Hélas, les rebondissements se font attendent et sont trop prévisibles ! L'OST par contre, est de bonne facture collant au pitch. Il aurait fallu approfondir certains éléments et en découvrir davantage sur l’organisation derrière tout cela… Au final, la société Coréenne ne se révèle pas si différente de nos médias français, toujours à la recherche d’un scoop bien juteux, au détriment des personnes concernées. Bien que le démarrage soit lent, le scénario reste fluide est cohérent. En clair, on passe un bon moment, mais sans plus.

✎Trailer :