• Un café ou un baiser ?

    On reste dans la romance ce mois-ci et c’est maintenant de Coffee & Vanilla que l’on parle. Il s’agit d’une adaptation live du manga du même nom. N’ayant pas lu ce dernier je ne ferai aucune comparaison !

     

     

    AfficheTitre original : Coffee & Vanilla

    Genres : comédie – romance

     Épisodes : 10 x 25 min

     Chaîne : MBS

     Période de diffusion : du 4 juillet au 5 septembre 2019

     

    •◦❥•Synopsis•◦❥•

     

     Risa Shiroki est étudiante à l’université de Tokyo. Elle vient de la campagne est et en quête d'une histoire d'amour pourtant, celle-ci peine à trouver l’homme de sa vie. Un jour, alors que Risa se fait draguer lourdement, Hiroto Fukami un homme charmant lui porte secours. Que leur réserve l’avenir ?

     

    •◦❥•Acteurs principaux•◦❥•

     

     

     

    Le drama reprend le genre habituel propre au shojo, à savoir une belle jeune femme sans expérience avec le sexe opposé. Rien de bien nouveau me dirait vous, si ce n’est plus de scènes d’intimité entre le couple et de proximité. De ce côté-là cela est assez nouveau et plutôt rafraîchissant à souligner. D’ailleurs, cela est  similaire au dernier boy’s love sorties depuis quelques années.

     

    Les Japonais deviendraient-ils moins pudique et plus dévergondés ? Hélas, ce n’est pas certain le scénario nous propose là encore une héroïne trop timide et manquant de répondant.

     

    La femme Japonaise a encore du chemin à faire pour ne plus avoir à jouer les potiches de service ! C’est mignon à souhait, naïf et très romantique certes, en plus de ne pas être trop mal joué. Enfin, les hommes sont ceux qui sont le plus mit en avant ici, donc l'actrice parait un peu fade face à ceux-ci. Toutefois, c’est l’homme qui continue de mener la barque arrivant toujours au moment opportun lors des situations critiques, tel un preux chevalier ! Bref, la romance est plaisante et son format court permet de ne pas voir les épisodes passer.

     

    Coffee & Vanilla est une série fleur bleue qui ne sort pas vraiment du lot, mais se regarde facilement et donne du baume au cœur.

     

    •◦❥•Trailer •◦❥•

     

     


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  • Le mois dernier je vous avais parlé de Pornographer, ce qui n’était pas anodin puisqu’il s’agissait surtout d’introduire une autre série : Indigo no Kibun. Que peut bien nous réserver le passé de nos deux amis de fac !

     

    Dans un taxi !

     

    [AfficheTitre original : Pornographer ~Indigo no Kibun~ / ポルノグラファー~インディゴの気分~

    Titre alternatif : Mood Indigo

    Genres : homosexualité – romance - mature

     Épisodes : 6x23 minutes

     Chaîne : Fuji TV

     Période de diffusion : du 28 février au 4 avril 2019

     

     ღ Synopsis ღ

     

    Préquel à Pornographer.
    Quelques années auparavant, Kido et Kijima, anciens camarades de l'université, se revoient lors des funérailles d'un de leur professeur. Kido est devenu un éditeur de roman érotique, tandis que Kijima est un auteur à succès. Toutefois, ce dernier est actuellement dans une impasse concernant l'écriture et fait face à des problèmes financiers. Kido est également, dans une période de doute à propos de sa vie professionnelle et amoureuse. Il décide alors, d'offrir à Kijima la possibilité d'écrire des romans érotiques… La collaboration entre eux, ainsi que l'ouverture de Kijima vers le monde de l'érotisme, va les rapprocher.

     

     Acteurs principaux ღ

     

     

     

    On retrouve dans ce drama, un univers déjà familier que ce soit dans ses personnages ou ses acteurs. A vrai dire, on ne s’attendait pas vraiment à ce projet. Toutefois, c’est une belle surprise puisque la relation de ses derniers avait laissé en suspens… Cette fois-ci, Kijima est bien différent de l’homme que l’on a connu. Quant à Kido son influence sur son ami, permet de mieux le cerner. Bref, le milieu du roman érotique est de nouveau sujet à débat ici, avec un apprentissage toujours aussi osé et mouvementé. Que ce soit, la découverte de son sex-appeal, la relation d’amant ou les blessures qui en découlent. La série n’a rien perdu de la précédente !

     

     

    Il n’est pas toujours évident de réussir à tenir en haleine un public exigeant avec seulement deux protagonistes. Pourtant, cela marche puisque le charisme et la séduction opère quasi instantanément. Les caractères distincte de chacun, permet ainsi, de les approcher facilement et même d’avoir notre chouchou ! Tout au long de l’intrigue nous les découvrons et les voyons, évoluer. Kido est d’ailleurs celui qui se démarque le plus, faisant que ce soit à cause de sa jalousie, de sa possessivité et de sa manipulation déroutante. On en vient à se demander s’il s’agit du même personnage. D’un autre côté Kijima s’est laissé prendre dans une spirale inquiétante, ayant perdu de son assurance. A travers, ce duo on se dé-béquettera ainsi que nombreuses scènes intimes très bien orchestré qui raviveront les yaoistes ! 

     

     

    Le pitch n’a rien de bien révolutionnaire avouons-le, mai, quand on a visionné la version précédente on ne peut passer outre. Le format a  aussi, l’avantage de ne pas tourner en rond et de calibrer parfaitement le scénario. Le cadrage est bien ajusté et les scènes de toute beauté. Enfin, la présence du professeur, pimente le tout. Un préquel se révélant, rudement efficace et qui pourrait allègrement se voir avant l’autre. Enfin, petit plus on a un aperçu de la situation entre Kisumi et Kijima !

     

    Trailer : ici

     

    Indigo no Kibun, est une série bl captivante dans la lignée de sa consœur. Elle s’adresse surtout à ceux qui veulent découvrir la relation cachée entre l’éditeur et son écrivain !

     

    Il faut bien fêter les funérailles xD

     


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  • Pour notre nouveau J-Ddrama du mois, je reviens sur l’adaptation de Pornographer, un yaoi de Marukido Maki. Outre l’homosexualité, le récit est celui de deux hommes d’âge et de conditions différentes, dans une ambiance bien particulière et très sensuelle. 

     

    Quel sourire charmeur !

     

    Titre

     

    AfficheTitre original :  ポルノグラファー / Porunogurafa

    Manga original : Maki Marukido

    Genre : homosexualité – romance - mature (16 ans  & +)

    Épisodes : 6 x23 minutes

    Chaîne : Fuji TV

    Période de diffusion : du 8 août  au 12 septembre 2018

     

    ღ Synopsis 

     

    Haruhiko Kuzumi est un étudiant universitaire. Un jour, il renverse à vélo un écrivain de romans érotiques, Rio Kijima lors de sa chute l’homme se casse le bras droit. Kuzumi n'a malheureusement pas d'assurance pour les frais hospitaliers. Le romancier, lui propose alors un marché ; il lui dictera ses textes tandis que Kuzumi et les prendra en note. Cependant, une drôle de relation s’installe…
     

    ღ Acteurs principaux ღ

     

     

    coeurs

    Titre

     

    Un titre assez révélateur du sujet abordé et pour cause l’un des protagonistes se trouve être auteur de romans érotiques ; une industrie plus ou moins dissimulée. En abordant un tel sujet, cela interpelle forcément le spectateur notamment, sur la société japonaise « conservatrice ». Ainsi, Kuzumi nous sert d’interprète face à un métier loin d’être reluisant et reconnu. Cependant, l’approche en reste intéressante puisque l’industrie du sexe est somme tout un thème comme un autre. La solitude de l’écrivain est réaliste apportant un côté pesant et mystérieux quant à sa présence.

    La relation qui se met en place et dans un premier temps assez ambiguë. L’un profitant de l’autre et jouant au jeu du chat et de la souris. Les phrases dites par Kijima apportent aussi un certain malaise et une tension (sexuelle) bénéfique au scénario. On y retrouve de ce fait, les ingrédients d’un boy’s love classique et surtout des scènes d’intimités quasiment identiques à la version papier.

     

    Titre

     

    L-O-V-EL’histoire nous tiens en haleine grâce à la présence de deux hommes dont le charisme et la prestance  attire. Kijima est celui qui se démarque le plus du fait de son caractère froid, sûr de lui et cachant une part d’ombre. Kuzumi tombe sous sa coupe par l’intermédiaire de sa voix,  écoutant ses textes crus et rudement détaillés, pris au piège de cet auteur sournois et pervers. On y voit alors, évoluer la complicité des acteurs non feinte, faisant ressortir une alchimie et une sensualité indéniable. D’un autre côté, le jeune homme sous son air de « puceau » et bien plus mature qu’il ne le laisse entrevoir. En effet, s’il a du mal à résister il sait également ce qu’il veut.

    Il est à souligner que mise à part l’auteur et son élève nous avons peu de personnage pourtant, deux autres hommes sont bien présents. L’éditeur se trouvant être le seul ami de Kijima et dont l’amitié est forte. Pour Kuzumi, il s’agit d’un étudiant à qui ce dernier peut se confier et discuter de ses problèmes de cœur. En bref, on apprécie l’effort de les avoir intégrés.

     

    Titre

     

    Que ce soit en anime, en manga et surtout en drama, c'est la cerise sur le gâteau qu’il manquait  au genre. On y retrouve un yaoi mature, agréable qui reprend le manga au détail près et ne  laisse pas sur sa faim. Nous avons eu l’impression de voir la version papier prendre vie. Le seul reproche que l’on pourrait faire à l’œuvre est qu’elle manque de liberté dans son évolution.

    La bande son est quand à elle très importante avec deux thèmes à l’ambiance différente, mais complémentaire arrivant au moment opportun. Les scènes clés du récit sont réalistes tout comme l’ambiance électrique autour de Kuzumi et Kijima. Les sentiments sont intenses et remplit d’une passion torride. La solitude et le besoin de l’autre renforce leurs liens à travers une souffrance silencieuse. Le drama surprend dans sa dernière partie avec un beau retournement de situation amenant l’histoire à son apothéose !

     

    Trailer ici.

     

    Pornographer est un film live bien plus mature que les productions habituelles. Ils s’adressent à un public adulte qui se laissera surprendre par la voix sensuelle de cet écrivain manipulateur !


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  • Watashi wo Hanasanaide

     Pour cette nouvelle critique d’un drama japonais, j’avais envie de revenir sur Watashi wo Hanasanaide. Une intrigue assez triste et qui pourtant, parle d’un sujet ô combien captivant, avec un trio d’acteurs au top !

    Watashi wo Hanasanaide

     

    Watashi wo HanasanaideTitre original : Watashi wo Hanasanaide / わたしを離さないで

    Titre alternatif : Never Let Me Go

    Genres : drame – médical - romance

    Chaîne de diffusion : TBS

    Première diffusion : du 15 janvier au 18 mars 2016

    Épisodes : 10 x 45 min

     

    ➶Synopsis➶

     

    Il y a vingt ans, dans un pensionnat, Kyoko, Miwa, Tomohiko et d'autres enfants reçoivent une éducation particulière mettant notamment l'accent sur le dessin. Horie Tatsuko, jeune enseignante, vient d'arriver dans l'établissement et commence rapidement à avoir des doutes. Alors, qu'elle en fait part à Kamikawa, la directrice, cette dernière réunit la classe de Kyoko pour mettre les choses au clair. Les enfants qui sont ici sont nés spécialement pour accomplir une certaine mission.

     

    ➶Acteurs principaux➶

     

     

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    [NEWS] Critique de Watashi wo Hanasanaide, quand le don d'organe fait froid dans le dos !

     

    Le récit démarre fort, en nous propulsant instantanément dans le quotidien d'enfants reclus du monde extérieur et avec une lourde tâche à accomplir. On les voit ainsi, grandir tout en apprenant par la suite un secret pour le moins révoltant... ils sont nés pour mourir en donnant leurs organes aux autres ! Sous ce concept plutôt sordide et malsain impossible cependant, de s'arrêter là tant cela est prenant et bien introduit. D'ailleurs, le sujet abordé fait beaucoup réfléchir le spectateur. Que ce soit, sur la nature humaine, ou notre vision de la chose. Le pitch aurait pu se classer dans la catégorie SF  pourtant, il n'est pas si loin de certaines thématiques bien réelles.

     

    [NEWS] Critique de Watashi wo Hanasanaide, quand le don d'organe fait froid dans le dos !

     

    Watashi wo HanasanaideLa série, ne se contente pas de dévoiler une histoire donnant des frissons dans le dos. Non, le jeu des acteurs ajoute un cachet indéniable au reste. Les protagonistes ont ainsi, leurs personnalités propres et une certaine intimité les relient. Kyoko est notamment, celle qui subit et la plus est fascinante puisqu’on s’identifie rapidement à elle. A contrario, de son amie Miwa véritable peste, possessive et souffrant de jalousie maladive… Quant à Tomohiko, il se trouve pris en tenaille au milieu des deux amenant enfin, son lot de dispute ! On a de ce fait, une bonne base pour des questionnements incessants et sur l’avenir incertain qui les attends…

     

    Watashi wo Hanasanaide

     

    Ce drama m’a littéralement scotché sur place, bien que n’ayant pas lu l’originale. Outre l’intrigue et les acteurs, la réalisation a su apporté une ambiance et un rendu à la hauteur. Chaque changement ou évolution à son lot de scènes marquantes. La complémentarité des acteurs, fait que l’on s’attache finalement, à chacun nous dévoilant petit à petit un masque qui se brise. La thématique sur le don d’organes nous touche et nous interpelle. Tout comme Manami (une amie de Kyoko) qui aide à dévoiler une partie de la machination. En bref, que ferions-nous à la place de ses donneurs non volontaires ? Faut-il brisés l’avenir des uns aux profits d’autrui ? Tant de questions, qui méritent votre intérêt !

     

    ➶Trailer➶

     

     


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  •  Critique du J-Drama : Final Life

    Quand on aime la K-Pop et les J-Drama impossible de passer à côté de collaboration aussi étonnante que Final Life qui  réunit un acteur populaire japonais et un chanteur coréen. L’intrigue est celle d’un thriller se mêlant à l’expérimentation médicale. Un cocktail explosif qui mérite votre attention !

     

    Critique du J-Drama : Final Life

     

    AfficheTitre original : Final Life -Ashita, Kimi ga Kietemo- / ファイナルライフ-明日、君が消えても-

    Titre alternatif : Final Life - Even If You're Gone Tomorrow

    Genres : drame – médical - policier

    Chaîne de diffusion : Amazon Prime Video

    Première diffusion : du 8 septembre au 17 novembre 2017

    Épisodes : 12 x 30 min

     

    【Synopsis】

     

    Ryo Kawakubo est détective dans une équipe spéciale de la police. Lorsqu'il était enfant, il vivait dans la pauvreté et la négligence de sa mère ce qui a entraîné la mort de son jeune frère. Cette dernière les avait  abandonnés et il l’a recherche. Song Shi-On quant  à lui est diplômé d'une grande école de médecine aux États-Unis. Il a une petite amie nommée Kana cependant, une expérience sur son cerveau lui a fait perdre la mémoire. Ryo et Shi-On se retrouve alors, à  travailler ensemble.

     

    【Acteurs principaux】

     

     

    Critique du J-Drama : Final Life

     

    Final Life, pousse le spectateur dans un récit intense tout en offrant une écriture de qualité. Nous sommes immergés dans une histoire en deux parties. D’un côté celle de Ryo, policier un brin dépressif et marqué par la mort de son frère. Et de l’autre, Shi-On ayant perdu ses souvenirs, mais pouvant résoudre des enquêtes plus vite que n’importe qui. Le pitch nous amène dans  les traumatismes de deux hommes. Le scénario se veut ainsi, très sombre et tortueux pour eux comme pour nous, permettant  d’y exploiter différents thèmes. A savoir, les dérives médicales puisque Shi-On a servi de cobaye. La perte d’un être cher,  le rejet d’une mère absente ou encore l’amour… Tout cela captive en particulier, le premier ou à l’heure actuelle, l’éthique n’est pas toujours respectée comme il se doit.

     

    Critique du J-Drama : Final Life

     


    Critique du J-Drama : Final Life Les deux héros sont de ce fait, peu enclins à s’entraider lors de leur rencontre des plus mémorables. Ryo est  antipathique et peu bavard toutefois, c’est un homme d’action et d’honneur. Sa prestation est impressionnante de professionnalisme. L’évolution de ce protagoniste monte crescendo tout en forçant notre compassion sur son passé et ses séquelles. Shi-On n’en est cependant, pas laissé pour compte. Puisque son rôle détermine indéniablement la trame ainsi, tout démarre à partir de son opération au cerveau et  l’ADN d’un certain Einstein… La souffrance du héros, à la fois physique et morale en font un personnage marquant. En effet, outre ses pertes de mémoires, son amour perdu et qu’il soit la cible à abattre cela dynamise la série. Les deux acteurs ont une belle complicité à l’écran, qui arrive en douceur. N’oublions pas la touche féminine représentée par Kana. L’actrice bien qu’en retrait, sert de médiatrice entre les deux. Elle est d’ailleurs, tiraillé par la mort de Shi-On (son ancien amour) et ses sentiments naissants pour Ryo. Une femme qui apporte au pitch, une lueur espoir dans un monde bien triste !

      

    Critique du J-Drama : Final Life

     

    La série se démarque des nombreuses productions du moment, en y apportant une aventure qui maintient le suspense jusqu’au bout. Le découpage scénaristique est cohérent et avec très peu de temps morts. L’action en est le moteur, proposant des scènes de violence réaliste sans abuser d’hémoglobine. Il est cependant, à proscrire pour les plus sensibles. Grâce à son casting sur-mesure, le drama tient en haleine et interpelle sur les dérives médicales, mais également sur les organisations secrètes sévissant dans l’ombre. Hélas, du côté de la réalisation les faisceaux des lumières de nuit gâche parfois notre plaisir. Enfin, les OST bien que peu nombreuse apportent une ambiance tantôt mélancolique tantôt électrique. Entre la fiction et la réalité, il n’y a qu’un pas et le récit s’est brillamment maintenue entre ses deux frontières ! Final Life, est une belle surprise. Les deux acteurs se fondant dans leurs rôles, tandis que l’intrigue reste palpitante et digne d’un thriller de bonne facture.

     

    【Trailer】

     

     


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